12 février 2016

Un accord mondial historique pour réduire l’empreinte écologique de l’aviation

Voici une nouvelle dont toute l’équipe se réjouit : pour la première fois, l’OACI propose un accord sur les émissions de CO2 de l’aviation internationale.

De nouveaux avions voient le jour chaque année et les ingénieurs produisent des appareils de plus en plus efficaces et performants. Les autorités souhaitent encourager les avionneurs à proposer des avions durables et écologiques. Nous espérons que ce nouvel accord représentera un grand pas vers une aviation plus verte.

Nous espérons que ce nouvel accord aidera l’ensemble de l’industrie à se diriger vers une aviation plus verte.

Qui sont l’OACI et la CAEP ?

L’OACI, ou l’Organisation de l’aviation civile internationale, est une organisation internationale créée en 1944 qui dépend de l’Organisation des nations unies.

Elle élabore un ensemble de normes et de recommandations afin de standardiser le transport aéronautique international. Elle est notamment responsable de la codification des aéroports et des compagnies aériennes.

Depuis 1983, elle dispose du CAEP (Comité de la protection de l’environnement en aviation) qui se concentre sur le bruit et les émissions des moteurs des aéronefs et produit chaque année un rapport sur l’aviation et les changements climatiques.

Le CAEP a travaillé pendant les six dernières années sur une recommandation pour réguler l’émission de CO2 des aéronefs.

Les grandes lignes des recommandations de la CAEP :

  • La norme déterminera les nouveaux plafonds d’émission de CO2 pour les nouveaux avions.
  • Cette norme s’appliquera à tous les nouveaux types d’avions à partir de 2020 et à tous les aéronefs livrés à partir de 2023.
  • La CAEP demande un arrêt de la production de tous les avions qui ne s’appliquent à la norme en 2028.
  • Cette norme ne s’appliquera pas aux avions légers dont la masse maximale au décollage est inférieure à 5,7 tonnes et aux turbopropulseurs dont la masse maximale au décollage est inférieure 8,7 tonnes.
  • La norme sera particulièrement stricte pour les gros porteurs de plus de 60 tonnes, qui produisent plus de 90% des émissions de l’aviation internationale.

Quand ces nouvelles normes s’appliqueront-elles ?

La CAEP espère maintenant que l’accord sera approuvé par le Conseil de l’OACI plus tard cette année.

Ce sera ensuite à la discrétion des États Membres (191 pays) de choisir d’intégrer ou non l’accord dans les lois de leur pays afin que la norme puisse être appliquée.

Il s’agit donc d’un petit pas vers une aviation plus verte afin d’encourager les États à soutenir la production d’avions plus écoresponsables.

Le futur de l’aviation verte

Grâce à l’innovation, les avions sont de plus en plus efficaces et performants. Ils vont plus loin, plus vite et dépensent moins d’énergie.

Les constructeurs, les opérateurs et les voyageurs en jets privés ont intérêt à voir les émissions de gaz à effet de serre de leur appareil diminuer. Cela réduira à la fois l’empreinte écologique des utilisateurs et le coût du carburant (et donc du coût général de l’affrètement).

La CAEP prévoit de revoir régulièrement ces nouvelles normes et de les adapter en fonction des innovations technologies dans l’industrie. De façon plus générale, l’OACI contrôle également l’impact sonore, la sûreté et la sécurité des aéronefs et des pratiques de navigations.

Le progrès technologique permet aux avionneurs de concevoir des appareils plus sûrs, plus efficaces et plus écologiques.

Et l’avion électrique ?

En février 2016, Elon Musk a annoncé qu’il envisageait la conception d’un avion électrique. Le PDG de Tesla et SpaceX voit le futur dans l’avion à propulsion entièrement électrique.

En tant que pilote lui-même, il est convaincu que piloter un avion électrique apporterait également une expérience unique.

L’avion électrique n’est cependant pas une nouveauté. Airbus s’est déjà lancé dans la conception d’un petit avion léger électrique : l’E-Fan. Le petit bolide a déjà prouvé ses capacités en traversant la Manche en juillet dernier.

Le développement d’un avion électrique est contraint par la difficulté de créer des moteurs assez puissants pour assurer de bonnes performances (notamment pour des trajets long-courriers).

Sur ce terrain, la voiture électrique Tesla semble être bien plus au point que l’E-Fan. Ci-dessous notre comparaison des deux appareils.

L’aviation élctrique a prouvé son potentiel. L’intervention d’Elon Musk et la suite des recherches d’Airbus aboutiront peut-être à la conception d’un avion électrique qui pourra être affrété par des particuliers (et nous l’espérons !).

En attendant, la réduction de l’empreinte écologique des nouveaux avions d’ici 5 à 10 ans devrait réduire considérablement l’impact de l’aviation sur notre belle planète.

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