Insolite: les 10 plus gros retards de vols causés par des animaux
Il y a quelques mois, les départs de vols de New York La Guardia ont été retardés de 10 minutes pour que des employés de l’aéroport puissent rattraper un chien courant affolé sur le tarmac.
Ce Rhodesian Ridgeback de près de 14 kg baptisé Byrdie, s’était échappé de sa cage pendant son transfert à bord d’un avion de la compagnie Delta en partance pour Memphis.
Heureusement tout est rapidement rentré dans l’ordre une fois que sa maîtresse a pu aider le personnel à le calmer.
Dans la même veine, voici le classement PrivateFly des 10 plus gros retards de vols causés par des animaux à travers le monde :
1. Tortues à New York
En 2011, plusieurs tortues Malaclemys terrapins ont causé un important retard à l’aéroport international JFK de New York, parce qu’elles avaient décidé de migrer en direction d’une plage de sable située de l’autre côté de la piste pour y pondre leurs œufs.
Les pilotes ont dans un premier temps reçu des instructions pour éviter les reptiles, mais il a rapidement fallu faire intervenir le personnel au sol pour encourager les à quitter la piste.
Ce type de retard lié à la migration des tortues se produit tous les ans à JFK à cause de la proximité de l’aéroport avec l’océan.
2. Grenouilles à Cardiff
En 2005, les 300 passagers d’un vol de la Monarch Airways en partance de Cardiff au Pays de Galles ont dû patienter pendant que l’équipage tentait de localiser deux grenouilles montées clandestinement à bord.
Ces batraciens arboricoles originaires de Cuba s’étaient introduits dans la soute lors du chargement des bagages du vol précédent.
3. Loutres à Houston
Houston, nous avons un problème…
En 2009, plusieurs loutres ont fait subir un retard de 80 minutes aux passagers d’un vol de Continental Airlines en partance de l’aéroport de George Bush Intercontinental.
Les loutres censées être confortablement installées dans la soute de l’appareil ont décidé de se faire la belle en glissant de la plateforme avant de se sauver sur le tarmac.
Il a fallu plus de 45 minutes pour les rattraper avant que l’appareil puisse enfin décoller.
4. Poissons-chats en Floride
En août 2008, la tempête tropicale Fay a causé un vent de panique sur la piste de l’aéroport international de Melbourne en Floride.
Un jet a dû retarder son atterrissage pendant que les employés de l’aéroport évacuaient quatre poissons-chats, deux tortues, un serpent et un alligator déposés sur la piste par les vents violents.
Toute cette faune marine a survécu et a été déménagée dans un étang situé à proximité.
5. Abeilles à Manille
L’aéroport international Ninoy Aquino de Manille a été envahi par une nuée d’abeilles en mai 2011.
Des vols ont été retardés et les opérations au sol perturbées lorsque ces insectes se sont introduits dans les panneaux de commandes de cinq passerelles d’embarquement.
Incapables d’arrimer les passerelles aux avions, les autorités aéroportuaires ont dû annuler l’embarquement de certains vols pour ne pas mettre en danger les passagers et le personnel.
6. Lièvres à Milan
Une ou deux fois par an, des lièvres perturbent l’activité de l’aéroport de Milan. En juin 2007, ils s’en sont pris aux systèmes radars et ils causent régulièrement des retards lors de l’atterrissage ou du décollage des avions.
Pour régler le problème pacifiquement, des bénévoles consacrent une partie de leur temps à faire de grands gestes et à utiliser des sifflets dans l’espoir de faire fuir les lièvres.
7. Pythons à Alice Springs
Quantas Airlines a dû annuler deux vols lorsque quatre bébés pythons ont disparu. Embarqués dans la soute pour un vol en partance d’Alice Springs, ils étaient introuvables à leur arrivée à Melbourne.
Et bien que l’avion ait été entièrement traité par fumigation, ces quatre minuscules reptiles n’ont jamais refait surface.
8. Guépard à Melbourne
Annonce (véridique) du capitaine d’un vol au départ de Melbourne : « Excusez-nous pour ce retard lié à l’embarquement d’un guépard. Comme vous vous en doutez, nous devons être prudents. »
Après 50 minutes d’attente, le guépard est enfin monté à bord
9. Coyote à Atlanta
Cette année, plusieurs vols au départ de l’aéroport international d’Atlanta ont dû être retardés parce qu’un coyote avait été aperçu sur la piste. Là encore le personnel de l’aéroport s’est livré à une course poursuite pour chasser l’animal.
10. Chiens à Delhi
Les autorités aéroportuaires indiennes ont l’habitude de devoir gérer des incidents liés à des animaux. En seulement trois mois, 200 chiens errants ont été évacués des terrains de l’aéroport international Indira Gandhi de Delhi.
Mais le reste de la faune locale n’est pas en reste : le personnel de l’aéroport doit aussi repousser chacals, serpents, singes et oiseaux.
Animaux à bord
Chez PrivateFly, nous avons régulièrement affaire à des animaux qui sont eux bienvenus dans les aéroports : les animaux domestiques que nos clients souhaitent faire voyager avec eux à bord de nos avions privés.
Mais les “animaux clandestins” peuvent causer d’importants retards et mettre en danger la sécurité des passagers dans les aéroports.
Même si c’est courant dans certains endroits, il est plutôt rare de croiser un flamand rose sur la piste de l’aéroport de Paris Le Bourget !
Contenu connexe
